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Bivouac en montagne dans les Alpes

Plongez-vous dans un mixte entre un récit et des conseils pour un bivouac en montagne !

Vue Tournette, Alpes
Ce qui est bien d’habiter à côté des montagnes, c’est que l’on peut attendre de voir le weekend arriver et se dire : tiens, si on allait faire un bivouac samedi soir !

Tout d’abord, précisons ce qu’est un bivouac : d’après le Larousse "le bivouac est un lieu de campement provisoire en plein air". Il est bon de compléter en vous informant qu’il n’est pas possible de planter sa tente n’importe où, des réglementations différentes existent dans les Parc Nationaux, espaces protégés, au bord de la mer : renseignez-vous toujours avant de partir. En effet, si on vous dit que c’est interdit à un certain endroit, ce n’est jamais pour rien : pensez à la nature et aux animaux. Evitez dans la mesure du possible de vous installer dans les enclos d’élevage, déjà car cela peut les perturber, ensuite car cela peut vous faire bizarre de trouver une vache devant ou derrière votre tente au réveil (n’est-ce pas ?). Souvent lorsque cela est autorisé en pleine nature, il faut planter sa tente après 19h et l’enlever avant 9h du matin. Mais encore une fois les règles changent d’un endroit à l’autre, pensez toujours à vérifier. Sinon, sur certains chemin de randonnée, il est aussi possible de planter sa tente à côté des refuges avec leur autorisation et contre un peu d’argent.

Un sac à dos, une tente, un sac de couchage, de quoi manger et boire, et hop c’est parti. On essaye de s’améliorer à chaque fois avec nos compagnons de bivouac d’une nuit… En effet au début on ressentait beaucoup plus le froid (bon d’accord, surtout les femmes !). Et puis un bon duvet et un tapis de sol isolant et normalement tout va mieux.

Au fur et à mesure on s’équipe avec du matériel plus léger, compact et de meilleure qualité pour pouvoir voir toujours des plus beaux paysages le matin au réveil… On ne se lassera jamais des montagnes sous la brume matinale, de la Tournette (en Haute Savoie, ceux qui connaissent savent que cela fait un beau paysage de réveil face à cette montagne qui culmine à 2350 m d’altitude !) ou du lac d’Annecy.


Tout d’abord, avant de partir il faut préparer le matériel pour la nuit : tente, sac de couchage, tapis de sol, drap sac, éventuellement un oreiller gonflable, une lampe frontale (indispensable !), plusieurs couches de vêtements chauds et moins chauds (t-shirt, polaire, coupe vent...), des chaussures de marche... Veillez à bien vous équiper, c'est très important.

On peut éventuellement amener le réchaud pour faire une fondue savoyarde et manger chaud (et gras !) le soir, mais jusqu’à maintenant on a choisi la facilité de préparer des plats et de les amener dans nos boîtes. Mais on y pense au réchaud… Ce sera pour la prochaine saison, il fait trop froid maintenant ! Un couteau Opinel multifonction est à mettre dans votre sac à dos ainsi qu'un briquet qui peut bien vous servir pour le feu. Et bien évidemment il ne faut pas oublier sa gourde ou sa poche à eau (chacun sa team, vous préférez quoi vous ?).

  • Une fois que l’on a tout préparé, on pense au lieu. Comme évoqué plus haut, il faut toujours se renseigner avant de partir. Vous pouvez trouver les informations sur les sites internet des parcs naturels / nationaux / régionaux, sur des sites spécialisés de randonnée ou auprès de personnes habituées à ce type de pratique. Par exemple vous pouvez visiter le site lecampingsauvage.com.

    On se demande si on est en forme ou non pour savoir combien de temps on est prêts à marcher, on s’informe évidemment sur la météo annoncée. Nous, en habitant à côté des montagnes, on ne se pose pas de questions : si du mauvais temps est annoncé, on n’y va pas !


    Ensuite, une fois que l’on a le lieu et que l’on est arrivé(s) sur place, il faut bien choisir où planter sa tente. Ce n’est pas très agréable de rouler dans la nuit car on n’est pas à plat. On risque de mal dormir si on a la tête légèrement plus bas que les pieds aussi ! Parcourez la surface de votre tente et testez votre installation pour vérifier qu'il n'y a pas de pierres ou autres éléments naturels qui pourraient être inconfortables. Et puis ce que j’adore faire, c’est mettre l’ouverture de la tente face à la plus belle partie du paysage : quel réveil.

    Si le feu est autorisé là où vous êtes (encore un fois, renseignez-vous), partez tout de suite dans la forêt pour ramasser les branches déjà tombées (ne coupez pas des branches d'arbre !) et du petit bois, essentiel pour faire partir votre feu. Il est nécessaire de faire cela rapidement car la nuit tombe vite et dès que le soleil se couche les températures baissent rapidement. Ne mettez pas le foyer trop près de votre tente ni de la forêt et sécurisez le feu en l'entourant avec des pierres afin que le feu ne se disperse pas. L'idéal si vous souhaitez faire un feu est de le faire là où il y a déjà un foyer existant pour ne pas abîmer la nature. Avec un briquet il est plus facile de faire partir le feu, mais on a aussi réussi avec une pierre à feu, oui oui. Cela nous a pris un peu de temps la première fois, mais c'est une belle victoire lorsque ça y est, on sent que le feu nous réchauffe.

    Enfin, on profite du calme de la nature environnante pour profiter de la soirée autour d’un bon repas et de quelques photos de coucher de soleil. Il est ensuite l’heure d’aller dormir bien au chaud dans son sac de couchage ou sous les couvertures… On n'oubliera pas d'éteindre le feu avant d'aller dormir !


    J’aime bien mettre un réveil à l’heure du lever de soleil pour en profiter. Mais le soleil n’est pas toujours au rendez-vous à l’aube… C’est pas grave, des fois il arrive plus tard et c’est agréable de sentir les premiers rayons du soleil qui réchauffent le petit matin un peu frais. Oui, c’est donc bien mieux de faire un bivouac quand il est prévu une journée ensoleillée le lendemain !

    Il faut finalement partir... On remballe tout, on vérifie que l'on n'a rien oublié (ni déchets, ni nourriture) et on peut repartir vers une autre journée tranquillement.

  • On peut appeler cela une expérience. Il n’est pas nécessaire de partir à l’autre bout du monde pour avoir l’impression d’avoir passé un moment incroyable. “Il en faut peu pour être heureux”, merci Baloo, je suis bien d’accord. Il suffit de peu pour passer un bon moment, laisser les pensées ailleurs, juste profiter de la nature environnante, des copains et du moment présent.


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